Le peintre

Le peintre volcanise l’instant.

Michel LOTH crée des brèches, amorce de sa singularité chacune de ses œuvres.
Le peintre exploite définitivement les veines du cognitif ; tant dans l’acte de créer que dans la contemplation, ses œuvres recherchent l’essence de l’Homme dans une perspective déraisonnée de définition.

Le choix et l’évolution de sa technique de création libèrent le champ des possibles.
Radiographies de l’instant, ses toiles, aplats de masses mouvantes, engloutissent l’absolu d’un être à un temps donné.

 

Comprendre.

À lire : “L’art de Michel Loth”, Prof. Dr. Hans Scherer.

L’art de Michel Loth

La peinture de Michel Loth s’inspire de la nature. A première vue, cela peut être déconcertant. Pourtant, c’est bien de la nature qu’il s’inspire, mais au deuxième degré. Ce que notre œil perçoit n’est que l’apparence extérieure des choses. Le regard de Michel Loth, lui, va bien au-delà des apparences. Il comprend les processus sous-jacents : la métamorphose dynamique de la matière première qui s’exprime dans des formes toujours nouvelles. C’est pourquoi dans ses tableaux, la lumière et les masses de matière se déchaînent, tantôt se confrontant, tantôt se repoussant puis se fondant, dans l’incessante alternance de leur émergence et de leur disparition. Le rouge, énergie pure, bouillonnement incandescent, se fige en des bleus de glace. Les pastels suggèrent l’harmonie que la substance atteint dans le végétal. Le chaud, le froid, le liquide, l’inerte, tout reflète la conformité des processus cosmiques aux lois universelles et se concentre dans des tableaux d’un puissant rayonnement esthétique. Le cosmos et le chaos, l’ordre et la confusion, l’état fondamental de toute existence, captés dans la beauté des couleurs et des formes : Michel Loth, peintre de la nature telle que la voit le nouveau millénaire.

Prof. Dr. Hans Scherer